Retraiter le temps dans la maladie d’Alzheimer est l’occasion de créer d’autres modalités d’un temps plus relationnel.
Chez le malade obligé de vivre sous le mode du présentisme, il y a pourtant place
pour une pensée moins brisée mais plus sauvage, permettant de se bricoler une temporalité singulière ouverte à un ordre relatif dans le chaos, qu’on pourrait appeler relativité temporelle plutôt que désorientation temporelle.
Cyril HAZIF-THOMAS, gérontopsychiatre
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