BIOgraphie

Psychiatre honoraire des Hôpitaux, Dr Habilité à Diriger des Recherches en psychologie,

Pionnier (dès 1973) de l’Art-thérapie en France, chercheur en psychothérapie,

Directeur fondateur de l’INECAT, 

Ancien Président de la Fédération Internationale de Thérapie et Relation d’Aide par la Médiation (OING agréée Conseil de l’Europe),

Ancien Président du Collège international de psychiatrie infanto-juvénile,

Ecrivain d'essais, de pièces de théâtre, de romans et de livres de poèmes, metteur en scène

bibliographie

  • Abécédaire de l’Art-thérapie numéro triple de la revue Art et Thérapie 134-136
    La création comme processus de transformation

    Cet ouvrage fait le point sur les fondements conceptuels et pratiques de l’art-thérapie dans le champ de la Santé mentale mais aussi de la Prévention.
    On y trouvera des généralités éclairées par des exemples décrits détaillés et analysés de l’Art-thérapie :
    Sa pratique
    Son esprit
    L’art comme support de symbolisation dynamique
    L’importance de medium
    Sa philosophie
    La différence avec une psychothérapie classique
    Ses liens avec la Médiation artistique
    Ses dévoiements

    La liste alphabétique qui est un arbitraire commode est en fait conçue comme une progression dans la complexité qui se dévoile peu à peu jusqu’à une annexe intitulée plaisamment : « Résumé en forme de défiance : Eviter le gloubi-boulga Conseils négatifs pour éviter les pièges »
    Son exergue est : On ne raie pas facilement une image par une idée, Gaston Bachelard, [1954], “La poésie et les éléments“, Causeries, INA Radio France, 1994
    L’ouvrage fait 202 pages soit 25€ + frais de port

    Jean-Pierre Klein, Psychiatre honoraire des Hôpitaux, Dr Habilité à Diriger des Recherches en Psychologie

  • Cet ouvrage est un manifeste argumenté contre l’invasion d’une pensée psychothérapeutique unique.
    Devant la quantification, le tout biologisme, la déshumanisation actuelle, ce livre simple à lire concilie
    une exigence scientifique et une approche subjective nuancée. Plutôt que de rechercher en amont la formation des symboles que constituent symptômes, rêves, lapsus, etc., la psychothérapie doit focaliser son intérêt sur la production des symboles en séance : discours tenu ou autres créations langagières (fictionnelles, plastiques, sonores, etc.) s’effectuant dans une configuration transférentielle. Elle est symbolisation accompagnée.


    L’ouvrage propose des exemples détaillés et analysés de thérapies variées : patient psychotique, jeune fille
    anorexique mentale, enfant acceptant mal sa filiation métisse, adulte névrosé en psychanalyse, adolescent
    provocateur dans une institution, etc.


    La préface du professeur Georges Lantéri-Laura, ancien directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, phénoménologue et historien des concepts, retrace magistralement l’évolution de la dichotomie en médecine et en psychiatrie entre la valeur du cas unique et l’usage de
    la statistique. Cette préface est un de ses premiers textes publiés depuis sa mort.

  • Présentation de l’éditeur
    L’art-thérapie peut être défini comme une « thérapie à
    immédiat artistique » . Hors d’éventuelles fulgurances,
    l’art-thérapie est un itinéraire métaphorique, la métaphore
    n’étant pas conçue comme une énigme dans une rationalité
    thérapeutique, mais comme une étape dans un itinéraire d’un
    travail sur l’expression.

    Quatrième de couverture
    L’art-thérapie est un accompagnement thérapeutique des
    personnes en difficulté (psychologique, physique ou
    sociale), à travers leurs productions artistiques (couvres
    plastiques, sonores, théâtrales, littéraires, dansées,
    etc.)_ Ce travail, qui prend nos vulnérabilités comme
    matériau permettant au patient de se recréer lui-même, ne
    consiste pas simplement à soigner au moyen de l’art. En
    effet, l’art-thérapie est moins un moyen d’expression
    qu’une véritable quête au cours de laquelle le thérapeute
    aide le sujet à accomplir un parcours symbolique. Les
    interventions de l’art-thérapie s’étendent désormais au
    champ social, et permettent notamment de traiter le
    problème de la violence contemporaine.

  • PULIM 2007-12-10 Préface de Jacques Fontanille, postface de Paul Ricoeur

    La psychothérapie ne se donne plus pour but de dévoiler les problématiques de la personne et d’expliquer son fonctionnement psychique. Elle se révèle une symbolisation accompagnée. La psychothérapie de l’ellipse travaille dans la pénombre, elle consiste en l’introduction d’une distance entre le sujet et ses productions en séance qui empruntent aux médias artistiques sorte de détour pour s’approcher de soi. La psychosémiotique peut rendre compte de ces créations thérapeutiques en mettant scientifiquement en évidence comment la forme même de la rencontre thérapeutique et de ce qui se déroule et s’y crée, fait sens.
    Trois thérapies sont détaillées et analysées : une jeune fille déprimée se sauve par l’invention de fictions en séance qui mettent en scène à son insu l’histoire tragique de sa famille ; une petite fille psychotique rejoue en marionnettes la déchéance de sa mère et trouve résolution grâce à l’invention des soignants ; un adolescent border line figure en dessins puis en histoires inventées sa propre cosmogonie.
    L’exposé des bases de la sémiotique subjectale et des principes de la psychiatrie de l’ellipse qui oscille entre le travail traditionnel en /je/ et la création en /il/ permettent au lecteur de comprendre l’apport de cette pratique nouvelle et de la replacer dans l’histoire des idées.
    La préface de Jacques Fontanille et la postface de Paul Ricoeur posent les interrogations linguistiques et philosophiques de cette approche révolutionnaire de l’art de soigner.

  • Violences sexuelles faites à enfants, une nouvelle clinique
    éditions Pleins Feux

    Au décours de violences sexuelles faites à
    enfants ou adolescents, les deux réactions habituelles
    mises en oeuvre peuvent se révéler insatisfaisantes :

    1. Se fixer sur l’événement et "en parler". L’évocation insistante de l’horreur peut tourner vite à son invocation, la parole sur l’acte équivalant presque à l’acte lui-même, réitérant le traumatisme et perpétuant l’obsession mortifère.

    2. Essayer, illusoirement, d’occulter l’événement, de proscrire tout ce qui pourrait le rappeler, à la limite faire comme s’il n’avait jamais eu lieu. Comment réagir sans tomber dans la compassion émotionnelle, le psychologisme, ou une réaction limitée à la condamnation des responsables ?

    L’auteur préconise un abord indirect permettant à la
    victime de passer du statut d’objet de sévices à celui de
    sujet d’une oeuvre d’imagination. Les violences sont
    déplacées dans la production d’une création personnelle
    faisant processus de transformation de la réalité vécue.

    L’enfant participe ainsi à sa propre reconstruction sans
    pour autant rappeller de ce qu’il a subi.

    Des exemples sont présentés et commentés de thérapies avec
    médiations artistiques d’enfants et d’adolescentes victimes
    de viols et attouchements : un enfant invente des scènes
    violentes entre marionnettes, une fillette allègue des
    attouchements non prouvés, une adolescente veut protéger
    une petite fille des violences sexuelles qu’elle a subies
    enfant, des psychiatres tentent une prévention de passage à
    l’acte dans un climat incestuel, … Ces productions
    (dessins, dialogues, fictions, etc.) sont analysées, ainsi
    que les interventions du thérapeute, ce qui permet de
    mettre en évidence les principes de l’accompagnement de
    créations, de la pose d’indication aux suivis détaillés.
    Deux exemples d’adultes montrent enfin comment elles ont pu
    mettre en place des procédures officielles pour renaître.
    Livre destiné à tous les professionnels de l’enfance ainsi
    qu’au grand public sensibilisé.

  • S’expérimenter autre pour se découvrir. Si les ancêtres du théâtre sont les rites dionysiaques ou les Passions du Moyen-âge, les précurseurs, au théâtre, de la dramathérapie sont Stanislavski, Evreinov, Moreno, Artaud, Jacques Lecoq, Gatti, Boal. Le livre donne de nombreux exemples de dramathérapie, cette pratique émergente à référence artistique (N. Charpail, M. Malavia, …), à référence psychanalytique (P. Attigui, J.-M. Vives, W. Orioli,.,), ou à référence psychologique anglo-américaine (R. Emunah, R. Landy, S. Jennings, D. Johnson, J. Fox, A. Volkas, …). Il aborde ce qui fait sa spécificité : la catharsis, le détour comme approche du "réel", le presque-vrai, la fiction théâtrale pour se dire, le passage de l’indicible à l’ineffable, le dédoublement du joueur, le spéculaire décalé, l’entre-deux-noirs, la théâtralité, les bases de l’art dramatique, ... Des formes particulières sont étudiées : le travail du personnage, l’improvisation, la marionnette, la commedia dell arte, le conte, l’écriture théâtrale, la gestualité non verbale, le masque, la théâtralisation des rêves, des souvenirs, des événements, les psychodrames,… Les indications/contre-indications sont exposées, ainsi que les problèmes rencontrés : la position du spectateur, le temps de parole, la question de la représentation, les pièges de l’inhibition, de l’histrionisme, de l’édulcoration et la tentation de la ringardise...

    Jean-Pierre Klein, psychiatre et auteur dramatique est un des précurseurs de l’art-thérapie et de la dramathérapie dès 1973 en France et en Espagne. Il dirige l’Institut National d’Expression, de Création, d’Art et Thérapie INECAT, Paris, qui délivre des titres professionnels de médiateur artistique et d’art-thérapeute (spécialité dramathérapeute).
    Il est l’auteur notamment de Initiation à l’art-thérapie, éd. Marabout ; Penser l’art-thérapie, PUF ; Passion, amour et autres cas de figure, L’Harmattan ;
    coordinateur de Cet étrange désir d’écrire du théâtre, essai réunissant une quinzaine d’auteurs dramatiques contemporains, éditions de l’Amandier ;
    Coordinateur depuis 1981 de numéros thématiques de la revue Art et Thérapie, sur la dramathérapie : Clown, N° 2, Voix, théâtre, 7, Le travail du clown, 12/13, Le travail de l’acteur, 15, Dionysos, sa renaissance, 32/33, L’improvisation, 34/35, Le conte, notre métamorphose, 36/37, L’âme des marionnettes, 44/45, L es champs de la voix,68/69, La présence, 82/83, Le théâtre d’objets, 114/115.
    Son théâtre est publié aux éditions de l’Amandier, Crater (préface d’Alain Knapp, illustrations de Valère Novarina), HDiffusion/Hermann, Art et Thérapie, etc.
    Ses pièces ont été jouées notamment au Théâtre de la Tempête, à Essaïon, à l’Atalante, au Théâtre de l’Opprimé, au Rond Point, la Vieille Grille, Gare au Théâtre, la Pépinière Opéra, l’épée de bois, etc., et en province : Chartres, Avignon, Orléans, Montoire, Olivet, La Verrière, Clermont Ferrand, Troyes, etc. dans des mises en scène, entre autres, de Philippe Adrien, Anne de Broca, Pierre Chabert, Danielle Rochard-Touzé et l’auteur.

    Table des matières
    Introduction
    Chapitre I –La dénomination : Théâtre ou drama ?
    Chapitre II –Origines du théâtre, théâtre originaire
    Chapitre III –L’essence du théâtre
    Chapitre IV –Les ancêtres et les précurseurs
    Chapitre V – La dramathérapie
    1- De la personne au personnage
    II- Du personnage à la personne
    1 Pour les psys
    2 Pour les artistes
    Chapitre VI – Les dramathérapeutes
    Chapitre VII – Exemples cliniques
    Chapitre VIII –Les moteurs spécifiques de la dramathérapie
    Conclusion : Artaud le Mômo a le dernier mot

  • Rien à lui, tout à lui

    La pièce décrit les réactions d’une famille à la présence d’un adolescent autiste grave.
    Un père qui apparaît d’abord sévère et à vif, une mère permissive et terrorisée, une sœur qui assiste au drame.
    Une épreuve révèle leurs tentatives de surmonter la blessure d’être les parents d’un enfant dit anormal : le père pense se mobiliser pour la cause des autistes en favorisant la recherche sur la sélection des ovules et spermatozoïdes avec éventuellement clonage du spermatozoïde "élu" pour procréer une race saine… Il est aidé par un scientifique lui-même parent d’un enfant handicapé, et soutenu par une personne handicapée. Sa femme sera plus circonspecte d’autant que le propos s’avère en fait d’intervenir à temps pour que de tels enfants ne naissent plus !
    Le tout se passe sous les yeux de Aline, 13 ans, la « petite-grande » sœur de Marcou, qui, de témoin silencieux va devenir actrice du drame lorsqu’elle réagira violemment à la proposition du père de Marcou d’orner de la photo de son fils les plaquettes de l’association « Pour une Procréation Digne »
    Peu à peu on assiste à l’individualisation de Aline, sa façon de s’occuper avec amour et générosité de son frère, sa vocation d’éducatrice, ses relations hésitantes avec les garçons et, devenue adolescente, sa peur de procréer pour ne pas transmettre ce qu’elle pense devoir être dû à des malformations chromosomiques.

    La version complète de la pièce (suivie de Têtes perdues, pièce traitant de la maladie d’Alzheimer) est éditée aux éditions inecat 27, rue Boyer, 75020 Paris 10€ 01 46 36 05 00
    Elle a été créée au théâtre de la Tempête à la Cartoucherie de Vincennes le 10 juin 2007

  • L’Échappée Belle Édition

    www.lechappeebelleedition.com

     

    Os court

     

    Au secours !

    Mes os pointent

    (à l'ultime pointeuse)

    Ils vont percer ma peau,

    mon squelette m'assaille,

    les creux de mon visage bordent les reliefs

    de mes os qui saillent,

    qui préfigurent… ?

    Ma mort continue de pousser,

    mon souffle la  retient un instant encore

    un instant mort et vie mêlées

    dans un inspire

    dans un expire.
    La cage m'étouffe

    mes organes battent un peu

    le dur va me perdurer

    blanchiment de moi

    de moi tout dépiauté.
    Y aura-t-il alors

    dans une montgolfière

    mon esprit désossé ?

    Jean-Pierre Klein, né en 1939 et depuis lors, commençant de mourir, il ne sait jusqu’à quand

     

     

    Pour commander le livre :

    JEAN-PIERRE KLEIN

    ENJAMBER LA MORT

    10 euros + frais de port

    florence.issac@gmail.com

  • Quelles sont les relations amoureuses possibles ? Que nous enseignent Platon, Xénophon, Apulée, La Fontaine, Molière/Corneille, Sacher-Masoch, Sade, Freud et son petit-fils,Winnicott et Jean-Luc Godard, Hitchcock, Agnès Varda et Christiane Singer sur Eros/Cupidon, Aphrodite/Vénus et leurs avatars ? L’auteur entreprend une lecture inédite, allègre et souvent surprenante de ces auteurs. Il étudie ensuite le coup de foudre, la domination et le dévouement imposés, la jalousie et le meurtre passionnel, le deuil du lien amoureux et l’espace-temps de la caresse et de la tendresse. Des tableaux récapitulent les 6 relations mises en évidence, leur début, leur rapport au temps, au vide, à l’élaboration de l’absence, et leur destinée possible. De nombreux exemples sont donnés, puisés dans le théâtre, les romans et les poèmes, le cinéma, qui permettent une classification phénoménologique où chacun pourra reconnaître sa figure de prédilection. En liminaire, un texte inconnu de Freud que l’auteur a exhumé, commenté et traduit.

    En savoir plus

  • De mort en pire. Un livre de vertige : identités en abyme et délires conjuratoires.

    En savoir plus